Appel à manifester pour la langue bretonne
Diwan appelle à manifester le 29 mai à Guingamp
Diwan appelle à se mobiliser pour :
- défendre la culture et la langue bretonne
- protéger notre modèle de transmission par immersion qui est gravement mis en danger
Saisine du conseil constitutionnel contre la Loi Molac : une attaque contre notre modèle immersif associatif !
Suite à l’adoption de la loi Molac le 8 avril, une saisine du conseil constitutionnel aurait été orchestrée en sous-main par le cabinet du ministre de l'éducation. Cette saisine attaque l’article sur le forfait scolaire qui concerne nos réseaux d'enseignements immersifs associatifs.
Lors des débats à l’assemblée, le ministre de l’éducation parle de “Diwanisation” du système.
Mais de quoi ont-ils peur ? Qu’est qu’ils nous reprochent ? De former des élèves qui suivent parfaitement le programme de l’éducation nationale, qui ont d'excellets résultats aux évaluations et au bac et qui sont de parfaits locuteurs en breton ?
Diwan est un réseau d’écoles, laïques, gratuites et ouvertes à tou.te.s !
Forfaits scolaires : une inaction coupable des services de l'État !
Face au refus d’un accord ou au versement de montants insincères par les mairies, le code de l'éducation précise, dans l’article L442-5-1, “A défaut d'accord, le représentant de l'Etat dans le département réunit le maire de la commune de résidence et le responsable de l'établissement concerné afin de permettre la résolution du différend en matière de participation financière, dans l'intérêt de la scolarisation des enfants concernés”
En janvier, le réseau a officiellement sollicité la médiation des 5 préfectures départementales. A ce jour, nous n’avons pas obtenu de réponses à nos demandes d’arbitrage auprès des préfectures que nous pouvons considérer après 2 mois comme un silence refus.
Certaines préfectures ont annulé des événements de nos écoles (Tro Menez Are…). Ces annulations, que nous comprenons et que nous acceptons, mettent en difficulté les finances des écoles sans compensation.
Pourquoi les préfectures n'appliquent-elles pas la loi dont elles sont pourtant garantes ? Pourquoi n’organisent-elles pass les réunions prévues dans les textes qui permettraient d'obtenir des accords ? Ces accords permettraient d'atténuer en partie les effets économiques de la crise sanitaire, mais surtout, rendraient pérennes les 200 emplois de nos écoles.
Nous demandons aux préfectures d’organiser ces réunions conformément aux dispositions légales.
Forfaits scolaires (2ème partie) : l’incohérence de certains maires candidats !
Nous avons pu constater que certains maires et élus locaux se présentent aux élections régionales ou départementales sur des listes qui défendent la culture et la langue bretonne. Certains d’entre eux, qui ne proposent pas de filière bilingue dans leur commune, ne versent pas le forfait scolaire pour les élèves de leur commune qui sont scolarisés dans nos écoles.
Où est la cohérence politique ? Faut-il considérer que ces listes ne soutiennent pas notre modèle immersif associatif ?
Nous demandons un positionnement clair de ces maires candidats et des têtes de listes sur cette incohérence !
Contractualisation de l’école de Saint Herblain : le recteur dans l’illégalité !
L’école de Saint Herblain est ouverte depuis 5 ans et remplit toutes les conditions nécessaires à sa contractualisation. Pourtant, après plusieurs relances, le recteur refuse toujours sa contractualisation. Cette école ne peut donc pas percevoir le forfait scolaire et doittrouver d’autres financements pour couvrir les frais de fonctionnements dont les salaires des personnels non enseignants par exemple. Le réseau doit prendre en charge les 3 postes d’enseignants qui représentent un coût i impactant fortement les finances du réseau, déjà tendues en ces périodes de crise.
Le recteur Marois est dans l’illégalité la plus totale ! Pourquoi cette attitude, si ce n’est encore une hostilité affichée envers notre modèle ?
Nous demandons à ce que l’école de Saint Herblain soit contractualisée en cette fin d’année scolaire !
Heures de breton dans le secondaire : toujours pas le compte dans les lycées !
Malgré la belle mobilisation du 20 février concernant les heures de breton dans le secondaire et l’engagement du recteur de régler la situation, nous n’avons pas le compte d’heures concernant les lycées. Après avoir relancé le rectorat, il nous a été répondu en substance, de faire avec la dotation d’heure. Nous avons écrit à nouveau au recteur pour obtenir les moyens de la continuité de l’étude de la langue bretonne jusqu’au bac.
Nous demandons que chaque lycéen puisse poursuivre l’apprentissage de ses deux langues étrangères et celui de la langue bretonne, sans qu’il y ait concurrence entre ces langues.
Projet d’école de Notre Dame des Landes : en recherche de solutions avec élus locaux !
Nous saluons le dynamisme des porteurs du projet qui ont rassemblé des fonds pour le lancement de l’école ainsi qu’un nombre d'enfants suffisant. Pourtant, la question des locaux reste problématique, les maires du secteur n’ont proposé à ce jour aucune solution.
Nous sommes disponibles pour trouver ensemble une issue favorable.
Pour toutes ces raisons, venez nombreux pour défendre notre culture, notre langue et notre modèle de transmission par l’immersion pour que vivent nos langues.
Rendez-vous samedi 29/05 à 13h30 à la gare de Guingamp !
Betek an trec’h !!!