Témoignages de parents
Diwan, un effet positif sur la famille
Nolwenn Galeron, maman de deux enfants scolarisés à l'école Diwan de Plougastel-Daoulas. "Mon fils Thelo a sept ans et il a intégré l’école Diwan il y a deux ans. Auparavant, c’était un garçon très timide. Je découvre que l’école Diwan lui a fait du bien dans sa communication verbale et dans sa confiance en lui, il s’est dévoilé. Il s’est retrouvé dans une classe multi-niveaux et ça lui a fait du bien : les plus grands aident les petits et les plus jeunes imitent les plus âgés, c’est pédagogique. Je trouve que maintenant, mon fils partage davantage, que ce soit avec ses amis, sa famille et aussi ses grands-parents. Il est fier d’utiliser ses compétences en breton et a plaisir à montrer ce qu’il a appris pendant sa journée. Il a vraiment trouvé sa place."
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Introduire le breton dans son quotidien
Gwenaël Cissou, papa de deux enfants scolarisés à l'école Diwan de Lorient. "Sans parler breton, on a pu l’introduire dans notre quotidien, que ce soit par des petites phrases toutes simples telles que « Noz vad », « Mar plij », les jours de la semaine… Mais aussi par des outils d’éveil : nous avons des livres en breton et on lit ensemble les histoires le soir. C’est un moment marrant entre nous : je lis en breton et Thibaud rigole parce que je n’ai pas la bonne prononciation. Du coup on relit ensemble correctement et ça nous fait un bon exercice à tous les deux. On se rend également sur le site internet Korn ar vugale et ils peuvent travailler leur breton d'une manière ludique."
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Au rythme de l'enfant
Amandine Louerat, maman de deux enfants scolarisés à l'école Diwan de Saint-Herblain. "Tom, 5 ans, s’est montré tout de suite intéressé par la langue car les contenus étaient adaptés à son niveau : l'enseignement proposé à Diwan respecte vraiment le rythme de chaque enfant. On ne demande pas la même chose aux élèves selon leurs capacités et je trouve cela bienveillant. En accompagnant la classe en activité, j’ai remarqué que le maître ne confronte jamais les enfants à leurs propres difficultés, mais qu’il s’appuie sur leurs capacités et leur offre la possibilité d’aller plus loin. Ce qui m’a également rassuré, c’est que lorsqu’il y a un chagrin ou quelque chose de vraiment important à expliquer, l’enfant a le droit de s’exprimer dans la langue qui lui convient. Les petites craintes et angoisses des enfants sont très bien gérées et jamais laissées de côté."