Diwan. Les écoles veulent du soutien
EN ATTENTE DE VALIDATION
© Le Télégramme
Le réseau des écoles Diwan a tenu son assemblée générale, dimanche, au pôle Phoenix, en présence notamment de Lena Louarn, vice-présidente du conseil régional en charge des langues de Bretagne. Lors de cette réunion, les responsables associatifs ont à nouveau dénoncé la politique des emplois aidés qui, depuis septembre, met en difficulté les écoles Diwan. Selon eux, la mise en place, en février, des Parcours emploi compétence (Pec) n'apporte pas de solution pérenne et ce sont les bénévoles qui doivent compenser les manques dans les établissements. Les acteurs associatifs déplorent aussi que les missions de service public de Diwan soient insuffisamment reconnues, ce qui contraint l'association à fonctionner avec des ressources financières sous-dimensionnées.
Un cadre législatif insuffisant
Sur le plan scolaire, Diwan souhaiterait aussi que les communes soient tenues de verser le forfait scolaire pour chaque enfant scolarisé dans ses écoles, à l'instar des écoles bilingues. Pour répondre aux besoins du terrain et à la croissance des effectifs sur les académies de Rennes et Nantes, l'association voudrait aussi ouvrir des postes d'enseignants au concours. Mais pour tout cela, il faudrait aussi que les écoles Diwan puissent être contractualisées dès leur ouverture, alors qu'elles doivent attendre deux ans avec la législation actuelle.
Le réseau des écoles Diwan a tenu son assemblée générale, dimanche, au pôle Phoenix, en présence notamment de Lena Louarn, vice-présidente du conseil régional en charge des langues de Bretagne. Lors de cette réunion, les responsables associatifs ont à nouveau dénoncé la politique des emplois aidés qui, depuis septembre, met en difficulté les écoles Diwan. Selon eux, la mise en place, en février, des Parcours emploi compétence (Pec) n'apporte pas de solution pérenne et ce sont les bénévoles qui doivent compenser les manques dans les établissements. Les acteurs associatifs déplorent aussi que les missions de service public de Diwan soient insuffisamment reconnues, ce qui contraint l'association à fonctionner avec des ressources financières sous-dimensionnées.
Un cadre législatif insuffisant
Sur le plan scolaire, Diwan souhaiterait aussi que les communes soient tenues de verser le forfait scolaire pour chaque enfant scolarisé dans ses écoles, à l'instar des écoles bilingues. Pour répondre aux besoins du terrain et à la croissance des effectifs sur les académies de Rennes et Nantes, l'association voudrait aussi ouvrir des postes d'enseignants au concours. Mais pour tout cela, il faudrait aussi que les écoles Diwan puissent être contractualisées dès leur ouverture, alors qu'elles doivent attendre deux ans avec la législation actuelle.
Deux manifestations en mai
Pour répondre à ces enjeux, Diwan se veut force de proposition et l'a fait savoir à des responsables politiques qui disent y être sensibles. Mais « les déclarations d'amour ne suffisent pas, il faut que ce soit écrit », a martelé Stéphanie Stoll, la présidente de l'association. Et pour bien mettre la pression et se faire entendre, l'association prépare deux grandes manifestations, le 19 mai à Nantes et le 26 mai à Rennes.
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Pour répondre à ces enjeux, Diwan se veut force de proposition et l'a fait savoir à des responsables politiques qui disent y être sensibles. Mais « les déclarations d'amour ne suffisent pas, il faut que ce soit écrit », a martelé Stéphanie Stoll, la présidente de l'association. Et pour bien mettre la pression et se faire entendre, l'association prépare deux grandes manifestations, le 19 mai à Nantes et le 26 mai à Rennes.
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