Pierre WADOUX - Ouest-France - Le 19/11/19
Trois femmes, trois hommes. Des voix héritières du kan-ha-diskan. Des cordes qui en pincent pour la tradition. Et un premier disque produit par le Festival interceltique de Lorient (Fil).
Des yeux de geai. Un regard noir et des signes cabalistiques (de la broderie bigoudène) aux allures de peintures de guerre… Voici Eben, (l’autre en breton), le premier disque d’un jeune sextet (nommé également Eben) qui prend sa source à Quimper. Trois jeunes avec de belles et puissantes voix. Celles de Marine Lavigne, Sterenn Le Guillou et Enora Jégou, formées à l’art du kan-ha-diskan (l’art du chant à danser) auprès de Louise Ebrel, dans ce court de chant au collège de Diwan. C’était il y a dix ans.